Riz "caoutchouc" en Côte d'Ivoire : l'ADERIZ rassure les consommateurs

Le directeur général de l'Agence pour le développement de la filière riz (ADERIZ), Yacouba Dembélé, a nié, mardi 28 mai 2024, lors de la tribune « Tout savoir sur » du Centre d'information et de communication gouvernementale (CICG) à Abidjan Plateau, l'existence du riz surnommé “caoutchouc” en Côte d'Ivoire.

Il a expliqué que c'est l'amidon contenu dans le riz qui, après un certain temps de conservation, le rend compact.

M. Dembélé a précisé que le riz contient une grande quantité d'amidon. Lorsqu'il est stocké pendant une période prolongée, l'amidon reste dominant et, au contact de l'eau, se resserre et devient compact, donnant ainsi l'impression de riz caoutchouc. Cette confusion a suscité de nombreuses discussions.

Il a ajouté que la plupart du riz importé est conservé sur les lieux de production pendant au moins cinq ans avant d'être expédié, ce qui signifie que la Côte d'Ivoire ne reçoit pas du riz fraîchement récolté, mais du riz stocké depuis plusieurs années. Cette longue conservation de l'amidon, au contact de l'eau, crée l'effet de compaction.

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Concernant les importations, M. Dembélé a mentionné que la Côte d'Ivoire importe entre 1,3 et 1,5 millions de tonnes de riz par an, pour un coût avoisinant les 400 milliards de francs CFA. Il a souligné l'importance de réduire ces importations afin de diminuer les sorties de devises.

Les importations du riz coûtent 400 milliards

« Les importations coûtent environ 400 milliards chaque année à la Côte d'Ivoire. Il est donc crucial de travailler à réduire ces importations et les sorties de devises liées au riz. Les importateurs ne suivent pas une consigne d'importation basée sur un déficit, mais plutôt leur propre politique commerciale pour s'approvisionner », a-t-il conclu.