Le vice-président du Kenya, William Ruto promet d’expulser des Chinois s’il est élu président pour succéder au sortant Uhuru Kenyatta.
Âgé de 55 ans, William Ruto brigue la succession du président Uhuru Kenyatta, qui ne peut se présenter à un troisième mandat.
Il a déclaré qu’il expulserait les ressortissants chinois occupant des emplois qui pourraient l’être par des Kényans s’il est élu chef de l’Etat en août.
LIRE AUSSI: Kenya : William Ruto, vice-président, empêché de voyager
« Que des ressortissants chinois grillent du maïs et vendent des téléphones portables… Nous les expulserons tous vers leur pays », a déclaré William Ruto lors d’un forum économique mardi. « Toutes ces activités sont pour les Kényans », a-t-il affirmé.
Les élections présidentielle, législatives et locales du 9 août se tiennent alors que la plus grande économie d’Afrique de l’Est fait face à des difficultés économiques, causées par la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine.
L’ambassade de Chine à Nairobi n’a pas répondu à une demande de commentaires de l’AFP.
Il se présente en défenseur des « débrouillards » du petit peuple face aux « dynasties » qui gouvernent le Kenya. Il a notamment critiqué le président Kenyatta sur ses politiques économiques, promettant d’annuler la dette du pays estimée à 70 milliards de dollars (66 milliards d’euros), s’il l’emporte en août.
