A l’occasion de la célébration de la 18ème édition de la Journée internationale des sages-femmes, Pierre Dimba a révélé que 86% des décès maternels en Côte d’Ivoire surviennent dans les établissements publics.
Parmi les causes de ces décès, l’hémorragie du post-partum arrive en tête avec 45%.
Ces chiffres alarmants mettent en lumière la nécessité d’améliorer l’accès à des soins de qualité pour les femmes enceintes et les nouveau-nés, en particulier dans les zones rurales.
Malgré les progrès réalisés ces dernières années, la mortalité maternelle reste un problème majeur en Côte d’Ivoire. Selon l’Enquête de Démographie et de Santé (EDS) 2021, le taux de mortalité maternelle est passé de 614 à 385 décès pour 100.000 naissances vivantes.
Cependant, le ministre Dimba a souligné que « beaucoup reste encore à faire » pour atteindre les objectifs de réduction de la mortalité maternelle. Il a notamment appelé à une meilleure répartition des sages-femmes sur le territoire national, avec un focus sur les zones rurales.
L’UNFPA s’engage à soutenir les efforts du gouvernement
Mohamed Ould Ahmedad, le représentant de la représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) en Côte d’Ivoire, a salué l’engagement du gouvernement ivoirien dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale. Il a notamment cité la construction et la réhabilitation d’infrastructures de santé, la création de pôles régionaux d’excellence et la mise en place d’un réseau national de Soins obstétricaux et néonatals d’urgence (SONU).
L’UNFPA a également mobilisé des ressources pour renforcer les compétences des sages-femmes ivoiriennes.
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Mme Awa Diallo, présidente de l’Association des sages-femmes ivoiriennes (ASFI), a appelé à un « véritable partenariat » entre le gouvernement, les sages-femmes et la population pour améliorer la santé maternelle et infantile. Elle a également souligné la nécessité de s’attaquer à la pénurie mondiale de sages-femmes, qui entrave les efforts pour atteindre les objectifs de santé maternelle et infantile d’ici 2030.
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