Ahouman Gaël Lakpa, Analyste Sociopolitique et Écrivain Ivoirien, réagit aux déclarations du Président du PDCI, Tidjane Thiam, sur l'Indice de Développement Humain (IDH) de la Côte d'Ivoire.
Suite aux déclarations du Président du PDCI, Tidjane Thiam, concernant le classement de la Côte d'Ivoire au 166ème rang de l'Indice de Développement Humain (IDH), l'analyste sociopolitique et écrivain ivoirien, Ahouman Gaël Lakpa, a tenu à réagir.
M. Lakpa a d'abord souligné la gravité de la situation, rappelant que ce classement « place la Côte d'Ivoire parmi les 30 derniers pays au monde ». Il a ensuite mis en lumière le décalage entre la croissance économique affichée par le pays et les réalités quotidiennes des citoyens, qui « continuent de souffrir ».
Pour l'analyste, cette situation est la conséquence de plusieurs fléaux, tels que le chômage endémique, la corruption, le népotisme et le rattrapage ethnique. Ces maux, selon lui, « minent la cohésion sociale et freinent le développement véritable du pays ».
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Face à ce constat alarmant, M. Lakpa propose une série de mesures pour redresser la barre. Il préconise notamment d'investir dans des infrastructures de santé de qualité, d'assurer une éducation gratuite et accessible à tous, de lutter contre la corruption et le népotisme, de promouvoir une répartition équitable des ressources nationales, et de développer des programmes de formation et d'insertion professionnelle pour les jeunes.
Indice de Développement Humain (IDH) de la Côte d'Ivoire
Ahouman Gaël Lakpa conclut son intervention en insistant sur la nécessité de « recentrer les priorités politiques sur le développement humain et le bien-être des citoyens ». Il affirme que c'est « en mettant l'humain au cœur des politiques que nous pourrons véritablement construire une nation prospère et unie ».
Le message de M. Lakpa rejoint les préoccupations de nombreux Ivoiriens qui s'interrogent sur les retombées réelles de la croissance économique du pays.
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