Dette ivoirienne : Faut-il encore s’inquiéter ?

Alassane Ouattara lors du Conseil des ministres du 26 juin 2024
Alassane Ouattara lors du Conseil des ministres du 26 juin 2024 © Crédit photo Service communication Présidence ivoirienne

La dette ivoirienne est-elle encore une source de préoccupation ? Le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, se veut rassurant.

Lors de la présentation du 14ème rapport de la Banque mondiale sur l'économie ivoirienne, il a affirmé que la dette est « bien gérée et maîtrisée ».

Ces propos rejoignent l'analyse de la , qui qualifie la de « modérée ». Selon le rapport, le stock total de la dette publique ivoirienne s'élève à 59,1% du PIB en 2023, contre 58,1% en 2022. La dette extérieure représente 36,9% du PIB et la dette intérieure 22,2%.

Des risques à ne pas négliger

Malgré cette situation jugée satisfaisante, des risques persistent, notamment liés au changement climatique et à la fragilité économique. Le gouvernement ivoirien devra relever ces défis pour atteindre son objectif de réduction de la pauvreté à 20% d'ici 2030.

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Les déclarations du ministre Coulibaly et de la Banque mondiale ne manqueront pas de relancer le débat sur la dette ivoirienne. L'opposition ivoirienne estime que le niveau d'endettement reste préoccupant et qu'il pourrait fragiliser la stabilité économique du pays.

D'autres mettent en avant les efforts du gouvernement pour une gestion rigoureuse de la dette et soulignent la nécessité de poursuivre les investissements pour stimuler la croissance économique.

La question de la dette ivoirienne reste complexe et sujette à controverse. Si les indicateurs récents sont plutôt rassurants, il est important de rester vigilant et de poursuivre des politiques économiques saines pour garantir une gestion durable de la dette.

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Written by Mohammed Ouattara

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