L’ONG DDE-CI a révélé, ce 30 mars 2023, que son organisation a pris en charge 162 survivantes de viol comprenant 135 enfants soit 83,33 % d’enfants victimes des cas de viol.
Présentant les résultats de l’analyse des données collectées, d’un rapport réalisé de janvier 2020 à mars 2023, dans le cadre du « Projet de promotion de la santé sexuelle reproductive et de la lutte contre les viols, les violences sexuelles et psychologiques faites aux filles et aux femmes handicapées et non handicapées », la coordonnatrice, Mme Edoukou Julie, a indiqué que le viol demeure toujours un fléau en Côte d’Ivoire.
» Nous avons apporté de l’aide aux parents en prenant en charge leurs enfants », a-t-elle avoué précisant que la commune de Yopougon, cumule 44, 44 % d’effectif total des survivantes prises en charge, soit 72 cas dont huit en situation de handicap sur 153.
Elle souligne que sur ces cas cités, 63 sont des mineures avec quatre porteuses de grossesse à l’issue du viol et une infectée par le VIH-SIDA.
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La présentation du rapport a consisté à vulgariser les résultats du projet en mesurant les progrès réalisés, faire des observations aux profits des bénéficiaires, analyser les données afin d’accroître le bien-être des bénéficiaires et pérenniser les acquis.
Dans le cadre de l’initiative Spotlight, lancé par l’ONU Femmes à travers le fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles en Amérique latine et en Afrique subsaharienne, DDE-CI a été sélectionnée pour l’exécution de son projet intitulé : « Projet de promotion de la santé sexuelle reproductive et de la lutte contre les viols, les violences sexuelles et psychologiques faites aux filles et aux femmes handicapées et non handicapées ».
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Ce projet a exécuté à Port-Bouët, Yopougon, Koumassi et Bouaké respectivement en partenariat avec la Caritas Sainte-Anne de Port-Bouët, l’Organisation nationale des parents des handicapés auditifs de Côte d’Ivoire (ONPHACI), l’Union nationale des femmes handicapées de Côte d’Ivoire et la caritas diocésaine de Bouaké.
Il est financé par ONU femmes et la fondation Liliane Fonds.
Sur la durée d’exécution du projet, ce sont au total 26555 filles et femmes handicapées et non handicapées qui ont bénéficié d’informations et de connaissances utiles pour la promotion de la santé sexuelle reproductive et de la lutte contre les VBG.
Il a touché également 490 personnes ressources dont 420 autorités politiques, administratives, religieuses et coutumières ,35 travailleurs sociaux et 35 journalistes.
L’ONG Dignité et droits pour les enfants en Côte d’ivoire œuvre pour la promotion, la protection et la défense des droits et du bien-être des enfants en Côte d’Ivoire.
