Le GPS de Guillaume Soro s'alarme vivement de la modification du code pénal adoptée par le gouvernement le 26 juin dernier, sans l'approbation de l'opposition parlementaire.
Cette modification, jugée liberticide par le GPS, restreint drastiquement les libertés fondamentales garanties par la Constitution ivoirienne.
L'alinéa 2 de l'article 185 nouveau cristallise les inquiétudes du GPS. Cette disposition pénalise désormais toute expression de solidarité envers une personne condamnée, y compris la participation à un appel de fonds pour l'aider à s'acquitter de sa peine. Cette mesure, qualifiée de « bâillon » par le GPS, vise à museler toute voix discordante et à intimider l'opposition à un an de l'élection présidentielle.
Le GPS fustige cette nouvelle atteinte aux libertés individuelles et dénonce un recul démocratique majeur. L'organisation appelle le peuple ivoirien à se mobiliser pour défendre ses droits fondamentaux et exhorte les forces politiques à s'engager dans une concertation nationale afin d'exiger le respect scrupuleux de la Constitution, bafouée par ce code pénal liberticide.
Menace sur la liberté d'expression et d'opinion
Le GPS pointe du doigt l'impact liberticide de l'alinéa 2 de l'article 185 nouveau, qui restreint considérablement la liberté d'expression et d'opinion. Cette disposition asphyxie la critique et le débat public, en dissuadant les citoyens d'exprimer leur désaccord avec des décisions de justice, par crainte de représailles pénales.
Le GPS redoute que cette modification du code pénal ne s'inscrive dans une stratégie visant à museler l'opposition et à réduire au silence toute voix discordante à l'approche de l'élection présidentielle de 2025. Cette manœuvre antidémocratique vise à confisquer le droit légitime des citoyens à s'exprimer librement et à participer pleinement au débat politique.
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Face à cette situation alarmante, le GPS lance un appel pressant au peuple ivoirien pour qu'il se mobilise et défende ses libertés fondamentales. L'organisation invite également l'ensemble des forces politiques à s'engager dans une concertation nationale afin d'exiger le retrait de ces dispositions liberticides et de garantir le respect de la Constitution.
Le GPS réaffirme son engagement à défendre les droits et libertés du peuple ivoirien et à œuvrer pour l'instauration d'un véritable climat démocratique dans le pays.
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