Sur une population de 29,3 millions d’habitants, la Côte d’Ivoire compte 78% d’Ivoiriens et 22% d’étrangers, selon une estimation de l’OIM.
La Côte d’Ivoire, qui abrite une population migrante importante, notamment en provenance de la sous-région ouest-africaine, s’engage à mieux gérer ses frontières.
Avec 22% d’étrangers sur son territoire, selon l’OIM, le pays a posé la première pierre d’un nouveau poste-frontière à Dohouba, dans le département de Zouhan-Hounien (ouest), à la frontière avec le Libéria.
Ce projet, mené en collaboration avec l’Organisation internationale pour la migration (OIM), vise à renforcer les capacités opérationnelles du pays en matière de gestion des migrations et des frontières.
Trois autres postes-frontières seront également construits : un dans le nord à Doubasso (département de Tengrela) et deux autres dans l’ouest à Gbeunta (Danané) et Péhékan-Barrage (Toulepleu).
Améliorer le contrôle des flux migratoires et la sécurité
Ces nouveaux postes-frontières permettront de mieux contrôler les mouvements transfrontaliers, de lutter contre la criminalité transfrontalière et de faciliter la circulation des personnes et des biens. Ils contribueront également à améliorer le cadre de vie des populations frontalières.
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En plus de la construction de ces nouveaux postes-frontières, le gouvernement ivoirien a également adopté le 12 juin une Politique nationale de gestion intégrée des frontières. Cette politique vise à mieux gérer les flux migratoires, à sécuriser les frontières et à améliorer la coopération transfrontalière.
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